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baiser osé ; tag

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Tallulah Dunn
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MessageSujet: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyMar 2 Juin - 20:56


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baiser osé


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La voile blanche de ta robe dansant, sa main, tellement chaude dans la tienne, les hurlements de joie s’entremêlant à ce bonheur, à cette symbiose des âmes, de lui, de toi, ô Tallulah, qu’est-ce que tu peux déjà l’aimer, lui et ses lèvres, vivant votre amour, comme un rêve, s’envolant dans les volutes de nuages opaques. Tu ne sais plus vraiment dire, ne comptant pas les jours, un mois, peut-être deux, qu’il fait partie de ton quotidien, que ses chaussettes trainent dans ta chambre, que son odeur imprègne les draps. Tu vis, le cœur en bandoulière, lui, le manipulant, tenant les fils de cette marionnette de chiffon, toi, te métamorphosant dès que ses yeux océans se posent sur ta peau soleil, peau d’ailleurs, parce que c’est un amour pur, parce que c’est un amour, ô tout simplement. Tu te balances sur les corniches, somnambulisme, admirant le ravin, où tu as réussi à t’extirper, simplement en montant sur une colline, en tombant sur cet homme-là, lui qui voit des écureuils dans les nuages, deux gosses, deux gamins perdus, ayant trouvé leur paradis, dessiner à la craie pastel, nourri de leur imaginaire grandissant, un rêve dont tu ne veux pas te sortir. La journée était chaude, et les gens étaient déjà nichés sur les terrasses, dans les files pour s’envoyer en l’air. « S’il te plait, dis-moi que tu n’as pas le vertige, je veux trop faire cette attraction-là ! » Tu lui montres le grand huit, les gens hurlant, supersonique, le vent qui claque, la vie qui se vie. Tu redeviens cette gamine, que tu étais, il y a tellement longtemps, l’odeur des barba papa collantes, les pommes d’amour qui cassent les dents, l’odeur de ta mère, ses mains si douces, toujours accrochées aux tiennes, pour te protéger, pour se protéger, essayer de se convaincre que tout irait bien, regardant le coucher de soleil, en s’imaginant partir loin de lui, avec toi, avec eux, sublime nouvelle vie, sur une plage, loin de tout, de ces coups, de ce maquillage constant. Là, en cet instant, Tallulah, tu sens que tu as gagné, que tout est accompli, que tu as marché, beaucoup, trébuché, souvent pour finalement être là, la consécration finale, dans ce monde de bonheur, dans ce village des rois, avec ses lèvres douces se posant sur ton front, bulle de protection se formant, et toi qui respire, totalement entière, ayant trouvé cette autre moitié de toi, cette âme sœur en orbite avant de se crasher sur toi, te dégommant le cœur. « Je me demande à quoi ressemblait King’s Village il y a cent ans, tu crois qu’il y avait quoi comme manège à part la grande roue ? » Tu lui tires la main, gosse, enfant qui déambule dans le monde, les enfants, une petite fille, et si c’était la sienne, et si elle était là quelque part, sans savoir que l’homme qui l’a toujours aimé, qui aurait aimé lui tenir la main, là, entre vous deux. Tu le sens Tallulah, qu’il y a quelque chose, une brisure en lui, et tu n’arrives pas à comprendre, pas encore, souriant, simplement de ce moment, croyant encore qu’une relation ne peut être que le fruit d’une perfection, et tu embrasses ses lèvres, profitant du temps, linéaire, passant, trop vite. "Tu veux qu'on mange quelque chose avant ? Afin d'avoir bien la nausée dans les attractions ?" Tu rigoles, mutine, amoureuse, de lui, Tag.

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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyJeu 11 Juin - 21:58

Il ne s'était que peu autorisé tant d'insouciance, toujours inquiet de la suite des événements, de tout ce qu'il ne contrôlait pas, de tous ces mensonges qu'il devait faire s'entrechoquer à la perfection pour que personne ne doute de rien. Que personne ne doute de lui. Pourtant, Tag était mauvais sur toute la ligne, il n'avait toujours été que cette image fausse, que ce reliquat d'un garçon qui aurait pu avoir beaucoup à offrir mais il préférait n'être rien. Juste une illusion. Il aurait dû en souffrir plus avant, quand on avait qu'il avait toujours mis un point d'orgue à ce que ses amis ne connaissent pas une once de vérité sur son compte; à ce sujet, il n'y avait toujours eu que Manny qui avait eu le droit à un aperçu de la réalité de son monde. Elle avait vite fait le lien entre les photographies des parents Danielson lors du soir de la fête où le soit disant garçon de piscine qu'était Tag avait invité toute la bande à faire les idiots dans cette grande demeure et les individus dont elle avait croisé le regard à la maternité. Tag n'avait pas fait le malin à ce moment là mais c'était passé comme tout le reste car il n'était pas plus père que l'homme qui riait au loin avec sa petite amie. Lui était avec Tallulah et c'était là sa grande priorité ces dernières semaines, cette relation qui se nouait entre eux et qui le rendait tant heureux. Il n'avait jamais rien vécu de tel jusque là, éternel insatisfait qui se lassait dans l'heure mais pas avec sa brune, jamais avec Dunn. Dès qu'elle était là, le regard de Taggert se mettait à pétiller et il en oubliait le décor. Il avait beau être au milieu d'une fête foraine, Tag ne faisait pas franchement attention à ce qu'il y avait alentour, bien trop concentré sur la belle Tallulah qui lui parlait, insouciante comme au premier jour. "La maison hantée à tous les coups, un classique dès cette époque." A vrai dire, il n'en savait rien, Tag n'était pas un adepte de l'endroit en tant que tel, il avait juste eu envie de sortir avec Tallulah. Il en profitait vraiment, du mieux qu'il le pouvait, même si ses yeux relâchaient ceux de la bouclée quelques secondes. Celles de trop, d'ores et déjà. Il capta la silhouette d'une petite fille seule au milieu de la foule, barbe à papa à la main alors qu'elle ne savait pas trop où elle se dirigeait et ses traits lui faisaient penser à Manny. Et si c'était ainsi que leur fille était? Si c'était elle? Il n'avait jamais cherché, Tag, il aurait peut être dû, il ne savait pas mais il avait mal au coeur soudainement alors que les paroles de Tallulah ne trouvèrent aucune réponse, le cerveau de Danielson se trouvant bien ailleurs. Trop loin, assurément. "Ce que tu voudras Tal'." Son regard ne s'était pas décroché de la petite fille alors qu'une femme finissait par foncer sur elle pour la prendre dans ses bras, apparemment apeurée de l'avoir perdue des yeux un instant Et lui alors, lui qui avait fermé les yeux une seconde tout au plus alors qu'on lui retirait son bébé des bras, lui, qui était-il maintenant sans elle dans sa vie?
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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyMar 16 Juin - 14:51


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baiser osé


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] De tendres amours de gosses, la morsure de ses lèvres, de cette passion folle, sur ta nuque. Tu aimerais tellement vivre dans cette bulle, savon, bonheur, dans un monde de folie. Tu ne prends pas conscience Tallulah, des brisures, des cicatrices encore purulentes sur le cœur de celui que tu aimes, le connaissant finalement à peine. Tu aurais aimé continuer d’être cette enfant, sur cette colline, à vivre dans un monde inexistant, à te bercer d’illusions douces, fuyant, ô encore, toujours ce monde rempli d’amertumes te faisant horreur. Tu aurais aimé qu’il ne regarde que toi, être assez, juste toi, pour le rendre heureux, pour panser ses plaies, pour qu’il oublie tout le reste, le passé, le monde, comme toi tu essaies de le faire, gommant tes remords, tes regrets d’une rédemption qui n’arrivera sans doute jamais, te contentant de sa peau moite, sur la tienne, de vos doigts s’entremêlant, de ses poils qui s’irisent, dansant avec l’alizée fraiche pénétrant la chambre. Chaque jour est source de bonheur, comme une montagne russe, et toi, et lui, en pleine montée, le cœur battant, essayant de ne pas penser à la chute, exquise, dégommant, qui attend par la suite. « Tu es prêt à te faire surprendre par un zombie plus vrai que nature ? » Les gens passent et toi tu ne les regardes pas, contrairement à lui, lui qui ne t’écoute déjà plus, lui qui regarde ailleurs, qui la regarde elle, elle la petite fille, et toi qui ne comprend pas, l’intérêt. Essayant de comprendre, de décoder ce qui se passe dans sa tête, comprenant finalement que tu ne le connais pas aussi bien que ça. Ce regard, remplis de regret, tu ne l’avais pas encore vu, et l’espace d’une seconde, ce n’était plus Tag, plus celui que tu pensais connaitre, plus lui qui ne faisait que sourire, qui ne pensait qu’à toi, là, juste là, tu t’es rendue compte que lui aussi, avait ses faiblesses, avait eu un passé, dur, tellement dur, sans que tu t'en rendes compte, toi, l'égoïste, ne pensant qu'à toi, à tes propres malheurs. Toi et tes regrets, toi et les vies que tu as brisé. Lui, ô lui qui aurait tellement aimé faire un pas, oser, oser s'interposer, pour donner à cette petite fille, la sienne, tout ce qu'elle pouvait désirer, car après tout, ce n'est pas parce qu'il était jeune, Tag, qu'il n'aurait pas pu la rendre heureuse. Ta main quitte la sienne, te taisant, observant, lui qui ne te voit plus, et tu remarques les traits de la gamine, qui aurait pu être les siens, à lui, qui aurait peut-être aimé fonder une famille. L'amour d'une famille, tout ce qui te manque, tout ce qui te semble étrange. Tu n'aurais pas pu être mère, aurait tu oser l'embrasser, aurait tu penser à lui s’il avait eu cet enfant avec lui. La peur, de décevoir, d'abandonner comme tu as pu l'être. Tu n'en es pas capable Tallulah, tu n'en seras jamais capable. "Tu la connais Tag ?" Son regard qui croise le tien, et tu comprends, l'espace d'un instant, son secret à lui, son pire regret. Tu recules instinctivement, un pas, juste un pas.
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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptySam 20 Juin - 22:22

A ce moment là, on l'avait perdu, la tête dans les nuages, un comble pour un homme qui s'était toujours avéré plus ou moins terre à terre. Quelque chose changeait peu à peu au fond de lui et le Tag qu'il avait été durant très longtemps commençait à s'éteindre pour laisser place à une personne éreintée par les regrets. Evidemment, il en avait car il aurait pu avoir une vie radicalement différente, ne pas détruire celle de Manny, ne pas mentir à tous ces individus qui avaient compté pour lui à un moment ou un autre. Il aurait pu faire tant, ne pas laisser échapper ce petit être entre ses bras robustes mais Danielson était resté immobile. Il avait laissé le temps filer et maintenant qu'il croisait les yeux de cette petite fille au milieu de la foule de badauds en quêtes de sensations fortes, il sentait de nouveau cette petite flamme se briser au fond de lui. Tallulah était là, c'était le réconfort escompté, la personne dont il avait le plus besoin et pourtant, il ne lui avait jamais parlé du moment le plus sombre de son passé. Le fameux moment où tous ses mensonges l'avaient rattrapé et où il n'avait absolument rien fait pour sauver la face. Dunn avait lâché sa main et instantanément, Tag ressentait le froid se propager dans ses entrailles car il avait besoin d'elle. Sans la brune, qui était-il? Il aurait dû se poser la question, ses yeux relâchant le contact de la petite fille qu'une femme avait rattrapé entre ses bras rassurants. Tag se rendait alors compte qu'il venait de perdre les deux dernières minutes et que Tallulah le regardait, sans qu'il n'arrivait réellement à sonder ce qu'elle pensait. Il allait la décevoir, c'était certain parce qu'il avait tu ce qui le blessait le plus depuis des années. L'erreur fatale de son existence. "Je pense pas, non. C'est juste un fantôme, je suis désolé. Tu disais?" Il avait les yeux qui pétillaient pourtant, l'émotion était palpable dans le moindre de ses muscles mais le grand brun n'était même pas en mesure de mettre des mots sur de telles sensations à l'intérieur. "Je voulais pas être bizarre, je m'excuse, hors de question de gâcher notre sortie." Il avait envie de teindre la main vers elle car Tag savait qu'il avait besoin et surtout envie de son contact mais son corps se refusait de lui obéir. Là, il avait juste mal au coeur et il ne savait pas comment faire. Il avait juste besoin d'aide. De son aide.
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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyJeu 9 Juil - 10:55

Les regrets qui dansent, qui se balancent dans la nuitée emplie de lumière. Manifestations de sentiments qui se déchirent, de regards qui veulent tout dire, noyés de secrets, de non-dits, de tout ce que vous ne savez pas. Un geste, un sourire, un soupir qui invite à la pollution des idées, des changements de perception et lui, ô lui qui ne te voit plus, qui ne voit plus qu’elle, elle qui aurait pu être tout, qui l’est encore sûrement, dans son cœur, dans son âme nouée de doutes, de chemins qui convergent, elle, qui a ses yeux, prenant toute la place. Tu comprends, au fond, quelque part, essayant de gommer, cette idée là que tu n’es pas la seule qui complète son cœur, toi l’égoïste. L’amour d’un père, bâclé, dans les mœurs des féministes, éternelle discrimination qui colle dans les esprits brouillés, parce que les hommes, n’ont pas cette fibre, parce qu’ils ne sont pas comme vous, et pourtant, ô pourtant tu le vois, Tallulah, à quel point il aimerait pouvoir courir, courir vite, l’attraper, la faire tournoyer, vivre, rire, pour ne plus jamais la lâcher. Tu restes là, position qui fige, sans pouvoir réagir, assister, spectatrice de ce moment dont tu n’es rien, ta main qui le lâche, comme une bulle qui se crée, ou tu n’as pas ta place, jamais ta place. Univers qui se crée, scission entre le vôtre et le leur. La lutte est vaine, la lutte ne vaut rien, dans ce genre de bataille, parce que l’amour d’une femme ne vaut pas celle du lien, de ce lien du sang qui éclate. Protestation du cœur qui dégomme, pesticides qui contamine ton esprit, floute tes perceptions. Une guérilla sans nom, une bataille qui n’a pas lieu d’être et toi, ô toi qui frôle l’acceptation, le dévouement total parce que tu l’aimes Tallulah, ô tu l’aimes et tu le laisses, là, un instant, juste un instant, imaginez ce qu’aurait pu être votre monde, si vous aviez été trois, s’il avait eu le courage, de s’avancer, de la garder près de lui, s’il avait eu le courage de l’élever. Juste un mot, juste un regard et tu comprends, agression du myocarde, électrochoc des secrets, de tout ce que tu ne sais pas, et tu sais Tallulah, que tu n’aimes qu’une image, qu’un modelage, que tu aimes Tag sans tout ses défauts, sans tout ce qui te cache. Pourras-tu accepter l’inévitable, pourras-tu accepter la vérité qui dégomme, ô Tallulah, tu recules déjà, par peur, peur de tout ces barreaux d’argent t’emprisonnant dans une vie qui n’est pas la tienne. Un fantôme qui hante, des yeux qui pétille et toi, ô toi qui ne peut pas t’empêcher d’avoir ce regard enflammé, et ces mains qui tremblent, face aux masques qui tombent. « Tu sais que tu peux tout me dire Tag, n’est-ce pas ? » Il est si loin de toi Tallulah, précipice qui sépare, et toi qui hurle, pour revenir près de lui, sans savoir quoi faire. « Tu as une tristesse incroyable dans le regard et je n’arrive pas à la décrypter. » Tu soupires, les lumières te semblent fades, les rires lointains et toi, tu sais que tu n’arriveras plus à sortir cette enfant de ta tête, cette petite fille qui aurait pu être la sienne, à lui, qui finalement a eu une vie, peut-être une belle vie, avant de te connaitre, toi, qui n’est finalement qu’une bactérie, qui se loge, accrochée à un hôte sans qui tu ne pourrais survivre. Comme un délit, un secret, comme un couteau qui déchire ton palpitant, et toi qui saigne, à en mourir, à en crever, là, gisant et lui, qui semble déjà plus loin, dans un autre univers, tellement loin de cette colline, de ces naïvetés sucrées. Ta main attrape la sienne, reconnexion, cœur qui repart, symbiose qui repart, comme le monde, qui recommence à tourner. Et tu le sers, comme tu ne l’as jamais serré, et tu l’aimes comme tu ne l’as jamais aimé, parce que les morceaux de puzzle commencent à se construire, et que tu le vois, lui, enfin, petit à petit, lui et pas son reflet, lui et ses failles, lui et ses cicatrices. « Allez viens, je vais te payer un milkshake, ça va te faire sûrement du bien. » Ton pouce qui caresse sa main, acceptation de l’autre, une main tendue, pour le meilleur, et pour le pire.

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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyVen 10 Juil - 16:57

Ce traumatisme qui ne partirait jamais, ces regrets qui lui colleraient à la peau jusqu'à la mort, Tag en avait parfaitement conscience. Il savait que, quelque part, au beau milieu de ce monde, voire juste de cette foule, il y avait ce petit être qui vivait, respirait, souriait. Là, loin de lui. Il aurait dû être son père mais au bout du compte, Danielson n'était qu'un étranger parmi tant d'autres, qu'une ombre qui planerait pour toujours au dessus de son crâne, à cette petite fille. Viendrait forcément un moment où la vérité éclaterait, où elle commencerait à poser une ribambelle de questions sur ses véritables géniteurs et Tag n'avait aucune idée de ce qu'on irait lui dire... Que ses parents étaient trop jeunes à cette époque? Surtout, qu'ils étaient trop stupides? En tout cas, le brun le voyait ainsi parce qu'il savait que son erreur faisait payer d'autres personnes autour de lui. Manny avait dû fuir, ses géniteurs avaient tout fait pour cacher le pot aux roses et lui, Tag, était resté parfaitement passif face à tous ces événements. Est-ce qu'il aurait dû se battre? Il n'en avait aucune idée car, dans le fond, à dix sept ans, il n'était clairement pas prêt à devenir père de qui que ce fut. Il n'arrivait déjà pas à s'occuper de lui convenablement, menteur notoire qui n'avait jamais su exprimer ce qu'il avait sur le coeur. Tag savait qu'il avait tant à dire sur le sujet mais à l'heure actuelle, il était comme paralysé, sentant la trouble de Tallulah se répercuter avec le sien et le pauvre homme n'aimait pas tant la scission qui se tramait entre eux, au moins pour le moment. Tout cela ne pouvait pas durer, non, Dunn ne pouvait pas l'abandonner a premier orage, même si Tag pensait qu'elle avait clairement raison de se détacher de lui. Il ne méritait que cela, qu'on le fuie, qu'on parte loin de lui pour qu'il ne puisse plus faire de mal à qui que ce fut. Certes, la brune ne lui avait jamais posé de questions sur ce qui le taraudait mais Tag ne lui avait pas dit la vérité dès l'instant où elle s'était ouverte à lui de son côté. C'était idiot mais le plombier était effrayé qu'elle le trouve mauvais parce qu'il avait osé engendrer un enfant et le laisser derrière lui. Il s'en voulait terriblement déjà alors, pourquoi en rajouter au fardeau de son quotidien? En tout cas, Danielson n'avait jamais pleuré après ce départ édifiant de sa vie: on lui avait usurpé son enfant entre ses bras et il s'était contenté de regarder le spectacle, sans rechigner. Ce fut à nouveau l'option qu'il choisit en voyant les retrouvailles d'une mère avec son enfant, tous les deux clairement heureux de ne pas s'être perdus de vue trop longtemps. Il aurait pu être cet individu pour un petit être, il aurait pu oui, mais c'était trop tard pour lui. Alors, Tag relâcha ses yeux de l'événement pour se concentrer sur Tallulah, elle qui l'interrogeait du regard sur tout ce qui venait de se passer. Allait-elle aimer ce qu'il avait à dire? Tag en doutait mais il n'avait pas envie de lui mentir ou en tout cas d'omettre des informations importantes sur lui plus longtemps. "Le milkshake peut attendre. T'as le droit de tout savoir toi aussi, même le pire de ce que je suis." Ou de ce qu'il avait été, la limite n'était pas très claire et Tag ne savait pas s'il l'avait réellement franchie. En tout cas, sa main ancrée dans celle de Tallulah, il les guida vers le premier banc libre. Il s'assit en invitant la jeune femme à faire de même, prenant son courage à deux mains en même temps qu'il emplissait d'air ses poumons. "J'ai une fille de six ans. Quelque part." Elle avait dû le comprendre en l'observant quelques secondes plus tôt mais autant commencer par le début. "C'était pas voulu, forcément. Disons qu'avec une amie, on a fait une erreur de jeunesse et qu'on a pas su gérer. Elle a dû quitter le pays avec ses parents, les miens ont eu atrocement honte et le bébé... On l'a laissé parce qu'on était des mômes, qu'on était pas prêts et qu'on était même pas amoureux, c'était idiot." C'était arrivé malgré tout et Tag ne put que baisser les yeux vers ses genoux en terminant son discours. Il se sentait si mal de mettre des mots sur cette période si trouble de son passé. "Est-ce que tu vas moins m'aimer maintenant?" Ou le détester, il n'y avait pas de frontière après tout. En tout cas, les yeux clairs de Tag se portèrent vers ceux plus sombres de Tallulah, sa main chérissant la sienne de douces caresses alors qu'il priait intérieurement qu'elle ne le jetterait pas, là, tout de suite car le grand homme qu'il était censé être ne s'en remettrait pas. Mine de rien, même si aucun mot n'était sorti, il l'aimait tant. Déjà.
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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyJeu 16 Juil - 11:37

Un univers qui se brise, une vie qui s’effondre, tout, les masques tombant, sur les pierres froides, humides, et toi qui ne peut t’empêcher de repenser aux bombes qui hantent, aux cris, à eux, eux que tu as fini par oublier, qui reviennent te hanter, là, toi, te demandant ce qu’aurait été ta vie, si tu n’avais pas été adoptée par les Dunn, si tu étais restée dans cette Algérie détruite. Ailleurs, dans un univers qui ne t’es plus familier, toi qui est devenue tellement américaine, les racines qui s’entrecoupent, la vie qui se mélange, les origines qui se gomment, qui s’estompe, au point que tu as oublié ton nom, ton vrai nom, perdue, perdue dans les ronces déchirées, comme cette petite, perdue, se demandant sûrement elle aussi, d’où elle vient, qui elle est et surtout pourquoi, ô pourquoi personne ne s’est battu pour la garder, personne n’a eu le courage de l’aimer, elle plus qu’eux-mêmes, parce que Tag aurait du s’avancer, se battre, pour la chair de sa chair, et qu’il a eu trop peur, jeunesse qui aveugle. Tout aurait été tellement différent, Tallulah, si tu étais restée là-bas, morte probablement, toi la féministe qui s’engage dans les causes justes, tu n’aurais pas été la même là-bas, obnubilée par les pleurs, par l’effroi qui pétrifie, la vie qui ne se vit pas, une chance qui s’est présentée, et ton cœur qui se brise, en pensant à ce frère que tu as quelque part, dans le monde, peut-être encore en Algérie, jamais adopté, protestant contre des politiques qui oppriment, dans un univers tellement différent du tien, toi qui est là, au milieu du peuple qui s’enivre, de la vie qui continue, des rires qui remplacent les hurlements, des bruits de cloches qui remplacent le fracas des bombes, et lui, ô lui qui n’aurait jamais croisé ton chemin. Une fille, une fille qui ne le connait pas, une fille qui vit là quelque part, près de vous, sans jamais le reconnaitre, lui qui l’aime plus que tout, lui qui aurait été un père incroyable et toi, qui aurait peut-être trouvé ta place dans un monde parfait, te dévouant corps et âme, à lui, à elle, à cette famille, dont tu aurais pu, peut-être faire partie. Ta main qui ne s’échappe plus de la sienne, le serrant, lui et ses secrets qui tombent, et cet amour qui gronde, grandissant encore et encore, les sentiments se manifestants et toi qui accepte naturellement, cette vie, différente qui est présente devant toi. « Tu n’as jamais essayé de la retrouver ta fille ? » Les émotions qui s’entremêlent, l’abandon, qui te dégoute, les jugements qui embrouillent. « Même si c’était une erreur, même si tu n’aimais pas la mère, tu aurais dû te battre pour ta fille, Tag … » Une bulle qui se ferme, vous enfermant, loin de toute cette foule, les préjugés qui luttent, et ton amour, puissant qui se bat malgré tout, restant fort, campant sur ses positions, à jamais. « Tu ne sais pas à quel point c’est horrible de grandir en sentant que notre vie est ailleurs, sans savoir d’où l’on vient, et pourquoi on n’est pas proche de notre famille biologique. » Tu soupires, les souvenirs qui reviennent, flous, et les souvenirs, essentiels qui ne sont plus là, trois ans de ta vie, en Algérie, oubliés. Ta main qui caresse sa joue, pour le rapprocher près de lui, lui et ses lèvres, lui et sa peau. « Je t’aime Tag. » Pour la première fois, les mots qui sortent, comme des étoiles qui fusionnent dans ce monde de fous. « On va avancer ensemble, et si tu le veux, on fera tout pour retrouver ta fille, pour qu’elle sache au moins qui tu es, et pourquoi tu as fait le choix, de la laisser être élevée par quelqu’un d’autre. » Elle, ô elle fruit d’un amour inexistant, d’une fusion qui ne fut pas la vôtre, et l’espace d’un instant, la jalousie empoisonna ton cœur, de savoir qu’avant toi, il y a eu elle, elle qui lui a donné ce que toi tu n’étais pas capable de faire, un avenir qui se construit sur des fondations qui vacillent, et ses yeux à elle, qui ne seront jamais ressemblants aux tiens.

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MessageSujet: Re: baiser osé ; tag baiser osé ; tag EmptyJeu 16 Juil - 22:02

Etait-ce un regret ou un soulagement? Au fond, Tag ne connaissait pas la réponse. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il n'avait pas été prêt à accueillir un petit être dans son univers. Lui, un menteur, un adolescent qui se cherchait encore et qui était clairement loin de se trouver. Bien des années plus tard, Tag n'était même pas certain d'en être arrivé à ce point envers lui-même: c'était comme s'il nageait encore entre deux eaux, entre le monde où il était né et celui où il avait toujours voulu vivre. Il n'y avait pas de lien entre les deux, rien qui aurait pu sauver Danielson de ses incompréhensions mais ce n'était pas comme s'il pouvait récrire l'histoire. Il avait été un garçon paumé, un homme impulsif qui n'avait pas fait attention aux états d'âmes d'autrui en jouant le rôle de toute une vie. Au final, il avait blessé Mannie, ses parents et les quelques amis à qui il avait fait miroiter une vie qui n'était qu'une belle illusion. Aujourd'hui, Tag n'avait plus grand chose, juste ses regrets qui le portaient vers cette nouvelle version de sa personne et il avait franchement mal au coeur de réaliser la déception qu'il pouvait être. En tout cas, les paroles de Tallulah ne l'aidaient pas à se voir d'une façon très positive car il savait qu'elle avait été adoptée, il avait conscience oui que c'était un sujet sensible pour la brune et c'était sûrement pour cette raison qu'il avait tout fait pour ne pas lui confesser cette part de son passé. Il ne voulait pas que Dunn change de perception sur lui mai peut être que c'était inévitable car combien de temps aurait-il pu continuer à se cacher derrière une fausse image de ce qu'il était? Il y avait cette petite fille quelque part et il ne pouvait pas lui retirer ce droit d'exister, même s'il avait tout fait de son côté pour l'oublier. Force était de constater qu'il n'avait pas réussi l'exploit, Tag pensait encore à elle d'une manière ou d'une autre parce qu'elle faisait partie de lui. Il n'avait pas de doute que les parents biologiques de Tallulah avaient vécu la même chose que lui mais la jeune femme ne pouvait pas le voir ainsi: elle ne pouvait que constater à quel point elle avait été perdue sans avoir la chance de connaître et surtout comprendre d'où elle venait et pourquoi on ne l'avait pas gardée. Tag souffrait pour elle, et pour cette petite fille qui ne connaîtrait potentiellement jamais la vérité sur ce qui était arrivé, sur les origines de son existence. En tout cas, Danielson ne put rien faire d'autre que hocher la tête en signe de dénégation car, non, il n'avait jamais cherché à établir un lien. De toute façon, il avait abandonné ses droits et le secret professionnel était de rigueur alors, même s'il l'avait voulu, les réponses n'auraient pas été aisées à obtenir. "J'étais un gamin. Je me serais battu pour quoi? Je vivais une double vie. Je mentais à mes parents. Je mentais à mes amis, j'étais pas un père, Tal', je t'assure." Au moins, il avait eu la décence d'esprit de ne pas se battre pour l'impossible, justement. Tag avait préféré laisser le souvenir derrière lui, ne pas remuer le couteau dans la plaie et profiter de cette deuxième chance pour mettre un peu d'ordre dans sa vie. Quelques années après, il ne savait pas vraiment si le résultat était concluant mais au moins, il était capable de ressentir. Enfin, tout ressentir. Là, il avait peur que Tallulah parte, peur qu'elle le haïsse pour avoir été comme ses parent biologiques... Un lâche. Tag baissa donc les yeux, sentant l'émotion le submerger, hors de question de craquer dans ces circonstances, en posant la question fatidique à la jolie brune. La réponse fut clairement une surprise pour lui qui releva ses yeux clairs vers elle pour la confronter. Elle l'aimait. Ce fait faisait battre son coeur si fort et si vite qu'il aurait pu en perdre pied. Il avait envie de lui dire qu'il l'aimait tout autant, si ce n'était plus encore mais Tag ne put que venir lui voler un baiser passionné, comme une preuve que cette révélation comptait énormément pour lui, surtout après tout ce qu'il venait de lui annoncer. Il garda une main sur sa joue une fois qu'il osa se détacher de ses lippes, son regard ancré dans le sien, ému. "T'es tout pour moi." Au diable le reste, Tag le savait, il l'assumait. "Je pense pas que ce serait le bon choix. Je dois accepter le fait que je l'ai laissé, que j'ai accepté le fait de ne pas être son père au moment où on me l'a prise des bras. J'espère juste qu'elle a trouvé les meilleurs parents au monde parce que je suis pas ça pour elle. Je le serai peut être un jour pour quelqu'un d'autre mais pas pour elle, ma chance est passée." Est-que ce qu'il disait faisait sens? Tag ne pouvait le dire mais il savait que ce qu'il voulait, c'était aller de l'avant, accepter le fait que cet enfant n'était pas le sien, qu'il ne l'avait peut être même jamais été en vue des circonstances. "Je suis désolé de t'avoir rien dit avant. J'avais peur que ce soit trop tôt et que ton regard change sur moi. Comme je te disais, on fait tous des erreurs mais il faut trouver le moyen de se pardonner et aller de l'avant." Il avait besoin de 'en convaincre également, caressant la joue de Tallulah avec tendresse car elle était ce qu'il avait de plus beau et il espérait sincèrement qu'elle conserverait son envie de construire un monde à eux. Doucement.
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baiser osé ; tag

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